Ce qui confère également un aspect de cybercriminalité à l'affaire. « Certes, il y a une certaine liberté dans l'utilisation des réseaux sociaux. Mais quand vous injuriez et diffamez ouvertement quelqu’un, et quand cela heurte la sensibilité de la personne ciblée, surtout quand cette dernière occupe une place importante dans l'appareil étatique, elle a bel et bien le droit de porter plainte », explique une source au niveau de la gendarmerie. En effet, il paraît que la victime ait juré que cela ne va pas se passer facilement après l'offense, selon toujours l'information.
Pour revenir dans le cas du fugitif, on lui connait deux adresses différentes : il habite à Vohémar et réside à la Cité universitaire d'Ankatso II, du moins lorsqu'il se trouve dans la Capitale. « Il a fallu publier cet avis de recherche car nous ne le retrouvons pas à Vohémar. Peut-être bien que la balle est dans le camp des policiers tananariviens pour nous relayer dans les recherches », déclare sans ambages cette source au niveau d'un service de la Gendarmerie à Vohémar.
Franck R.